« Le cas de Cergy-Pontoise est à bien des égards unique, ne serait-ce que par la beauté du site de la vallée de l’Oise dans lequel la ville a été implantée et par la force du travail de Dani Karavan.
Mais si la ville a pu s’édifier dans la durée au travers de l’accumulation de ses quartiers et de ses édifices publics, c’est aussi parce qu’elle a fait l’objet d’une stratégie déterminée de composition urbaine. Bertrand Warnier, Michel Jaouën et les équipes à l’œuvre depuis le début des années 1970 n’ont pas suivi la démarche de beaucoup d’urbanistes modernes consistant à édifier la ville à partir d’un tracé monumental initial, en écho aux pratiques fondatrices des Romains, qui établissaient le decumanus et le cardo de leurs villes en fonction de critères astronomiques et astrologiques, avant d’en commencer la réalisation.»
Jean-Louis Cohen, historien de l’architecture